Libérée du joug maternel : Comment je me suis libère de l’emprise de ma mère
S. a une mère « épouvantable » : critique, dévalorisante, humiliante, « faisant de tout des histoires » Aussi Mme S. redoute plus que tout ses venues.
Chaque venue, une semaine pour Noël et 15 jours en été est « un enfer ! ».
Après son départ Mme S « est démolie » et pendant les trois mois qui suivent, elle ressasse « les crasses » que sa mère lui a faites et les paroles blessantes qu’elle lui a infligée. Puis la date de sa venue approchant à nouveau, elle imagine, dans une anticipation anxieuse intense tout ce qui va se passer, dès « qu’elle aura franchi la porte ».
Nous lui faisons remarquer que sa mère ‘‘ne vient que 3 semaines par an, mais que dans sa tête elle est présente 365 jours’’
Nous lui proposons la Méthode Vittoz. Mme S. engagée dans sa thérapie a pu grâce aux actes conscient, apprendre à vivre le moment présent sans laisser ses souvenirs douloureux ou son anxiété anticipatrice prendre le dessus. Lorsqu’une image, une parole de sa mère émerge dans le champs de sa conscience, elle fait un exercice d’élimination et elle retrouve instantanément sa paix !
Depuis « je vie les 51 semaines restantes sans être possédée par ma mère » et « je joui sans culpabilité du temps qui m’est donné ». « Quand ma mère est là, elle je l’écoute en faisant le huit dans ma tête, ce qui bloque mes réactions émotionnelles pour mon plus grand bien ! » et surtout, elle s’efforce de sortir le plus possible, laissant sa mère avec son mari « qui par je ne sais quel miracle arrive à la supporter ! »
